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Alphonse de Lamartine -Pensée des morts-
mercredi, mai 25, 2005
Pensée des morts
Alphonse de Lamartine (1790-1869)

Voilà les feuilles sans sève
Qui tombent sur le gazon,
Voilà le vent qui s'élève
Et gémit dans le vallon,
Voilà l'errante hirondelle.
Qui rase du bout de l'aile:
L'eau dormante des marais,
Voilà l'enfant des chaumières
Qui glane sur les bruyères
Le bois tombé des forêts.

L'onde n'a plus le murmure,
Dont elle enchantait les bois ;
Sous des rameaux sans verdure.
Les oiseaux n'ont plus de voix ;
Le soir est près de l'aurore,
L'astre à peine vient d'éclore
Qu'il va terminer son tour,
Il jette par intervalle
Une heure de clarté pâle
Qu'on appelle encore un jour.

L'aube n'a plus de zéphire
Sous ses nuages dorés,
La pourpre du soir expire
Sur les flots décolorés.
La mer solitaire et vide
N'est plus qu'un désert aride
Où l'oeil cherche en vain l'esquif,
Et sur la grève plus sourde
La vague orageuse et lourde
N'a qu'un murmure plaintif.

La brebis sur les collines
Ne trouve plus le gazon,
Son agneau laisse aux épines
Les débris de sa toison,
La flûte aux accords champêtres
Ne réjouit plus les hêtres
Des airs de joie ou d'amour,
Toute herbe aux champs est glanée:
Ainsi finit une année,
Ainsi finissent nos jours!

C'est la saison où tout tombe
Aux coups redoublés des vents;
Un vent qui vient de la tombe
Moissonne aussi les vivants:
Ils tombent alors par mille,
Comme la plume inutile
Que l'aigle abandonne aux airs,
Lorsque des plumes nouvelles
Viennent réchauffer ses ailes
À l'approche des hivers.

C'est alors que ma paupière
Vous vit pâlir et mourir,
Tendres fruits qu'à la lumière
Dieu n'a pas laissé mûrir!
Quoique jeune sur la terre,
Je suis déjà solitaire
Parmi ceux de ma saison,
Et quand je dis en moi-même:
"Où sont ceux que ton coeur aime?
Je regarde le gazon."

Leur tombe est sur la colline,
Mon pied la sait ; la voilà!
Mais leur essence divine,
Mais eux, Seigneur, sont-ils là?
Jusqu'à l'indien rivage
Le ramier porte un message
Qu'il rapporte à nos climats ;
La voile passe et repasse,
Mais de son étroit espace
Leur âme ne revient pas.

Ah! quand les vents de l'automne
Sifflent dans les rameaux morts,
Quand le brin d'herbe frissonne,
Quand le pin rend ses accords,
Quand la cloche des ténèbres
Balance ses glas funèbres,
La nuit, à travers les bois,
A chaque vent qui s'élève,
A chaque flot sur la grève,
Je dis: N'es-tu pas leur voix?

Du moins si leur voix si pure
Est trop vague pour nos sens,
Leur âme en secret murmure
De plus intimes accents ;
Au fond des coeurs qui sommeillent,
Leurs souvenirs qui s'éveillent
Se pressent de tous côtés,
Comme d'arides feuillages
Que rapportent les orages
Au tronc qui les a portés!

C'est une mère ravie
A ses enfants dispersés,
Qui leur tend de l'autre vie
Ces bras qui les ont bercés ;
Des baisers sont sur sa bouche,
Sur ce sein qui fut leur couche
Son coeur les rappelle à soi ;
Des pleurs voilent son sourire,
Et son regard semble dire:
Vous aime-t-on comme moi?

C'est une jeune fiancée
Qui, le front ceint du bandeau,
N'emporta qu'une pensée
De sa jeunesse au tombeau ;
Triste, hélas! dans le ciel même,
Pour revoir celui qu'elle aime
Elle revient sur ses pas,
Et lui dit: Ma tombe est verte!
Sur cette terre déserte
Qu'attends-tu? Je n'y suis pas!

C'est un ami de l'enfance,
Qu'aux jours sombres du malheur
Nous prêta la Providence
Pour appuyer notre coeur ;
Il n'est plus ; notre âme est veuve,
Il nous suit dans notre épreuve
Et nous dit avec pitié:
Ami, si ton âme est pleine,
De ta joie ou de ta peine
Qui portera la moitié?

C'est l'ombre pâle d'un père
Qui mourut en nous nommant ;
C'est une soeur, c'est un frère,
Qui nous devance un moment ;
Sous notre heureuse demeure,
Avec celui qui les pleure,
Hélas! ils dormaient hier!
Et notre coeur doute encore,
Que le ver déjà dévore
Cette chair de notre chair !

L'enfant dont la mort cruelle
Vient de vider le berceau,
Qui tomba de la mamelle
Au lit glacé du tombeau ;
Tous ceux enfin dont la vie
Un jour ou l'autre ravie,
Emporte une part de nous,
Murmurent sous la poussière:
Vous qui voyez la lumière,
Vous souvenez-vous de nous?

Ah! vous pleurer est le bonheur suprême
Mânes chéris de quiconque a des pleurs!
Vous oublier c'est s'oublier soi-même:
N'êtes-vous pas un débris de nos coeurs?

En avançant dans notre obscur voyage,
Du doux passé l'horizon est plus beau,
En deux moitiés notre âme se partage,
Et la meilleure appartient au tombeau!

Dieu du pardon! leur Dieu! Dieu de leurs pères!
Toi que leur bouche a si souvent nommé!
Entends pour eux les larmes de leurs frères!
Prions pour eux, nous qu'ils ont tant aimé!

Ils t'ont prié pendant leur courte vie,
Ils ont souri quand tu les as frappés!
Ils ont crié: Que ta main soit bénie!
Dieu, tout espoir! les aurais-tu trompés?

Et cependant pourquoi ce long silence?
Nous auraient-ils oubliés sans retour?
N'aiment-ils plus? Ah! ce doute t'offense!
Et toi, mon Dieu, n'es-tu pas tout amour?

Mais, s'ils parlaient à l'ami qui les pleure,
S'ils nous disaient comment ils sont heureux,
De tes desseins nous devancerions l'heure,
Avant ton jour nous volerions vers eux.

Où vivent-ils? Quel astre, à leur paupière
Répand un jour plus durable et plus doux?
Vont-ils peupler ces îles de lumière?
Ou planent-ils entre le ciel et nous?

Sont-ils noyés dans l'éternelle flamme?
Ont-ils perdu ces doux noms d'ici-bas,
Ces noms de soeur et d'amante et de femme?
A ces appels ne répondront-ils pas?

Non, non, mon Dieu, si la céleste gloire
Leur eût ravi tout souvenir humain,
Tu nous aurais enlevé leur mémoire ;
Nos pleurs sur eux couleraient-ils en vain?

Ah! dans ton sein que leur âme se noie!
Mais garde-nous nos places dans leur cour ;
Eux qui jadis ont goûté notre joie,
Pouvons-nous être heureux sans leur bonheur?

Etends sur eux la main de ta clémence,
Ils ont péché; mais le ciel est un don!
Ils ont souffert; c'est une autre innocence!
Ils ont aimé; c'est le sceau du pardon!

Ils furent ce que nous sommes,
Poussière, jouet du vent!
Fragiles comme des hommes,
Faibles comme le néant!
Si leurs pieds souvent glissèrent,
Si leurs lèvres transgressèrent
Quelque lettre de ta loi,
Ô Père! ô juge suprême!
Ah! ne les vois pas eux-mêmes,
Ne regarde en eux que toi!

Si tu scrutes la poussière,
Elle s'enfuit à ta voix!
Si tu touches la lumière,
Elle ternira tes doigts!
Si ton oeil divin les sonde,
Les colonnes de ce monde
Et des cieux chancelleront:
Si tu dis à l'innocence:
Monte et plaide en ma présence!
Tes vertus se voileront.

Mais toi, Seigneur, tu possèdes
Ta propre immortalité !
Tout le bonheur que tu cèdes
Accroît ta félicité!
Tu dis au soleil d'éclore,
Et le jour ruisselle encore!
Tu dis au temps d'enfanter,
Et l'éternité docile,
Jetant les siècles par mille,
Les répand sans les compter!

Les mondes que tu répares
Devant toi vont rajeunir,
Et jamais tu ne sépares
Le passé de l'avenir ;
Tu vis! et tu vis! les âges,
Inégaux pour tes ouvrages,
Sont tous égaux sous ta main ;
Et jamais ta voix ne nomme,
Hélas! ces trois mots de l'homme:
Hier, aujourd'hui, demain!

Ô Père de la nature,
Source, abîme de tout bien,
Rien à toi ne se mesure,
Ah! ne te mesure à rien!
Mets, à divine clémence,
Mets ton poids dans la balance,
Si tu pèses le néant!
Triomphe, à vertu suprême!
En te contemplant toi-même,
Triomphe en nous pardonnant!


Meditación sobre los muertos

Ved las hojas que ya no tienen savia
y que caen encima de la hierba;
ved el viento que se alza con su voz
gemebunda, que suena por el valle;
ved también la viajera golondrina
que roza con las puntas de sus alas
el agua adormecida del pantano;
ved al niño que vive en una choza
y que va a recoger entre los brezos
esas ramas caídas de los bosques.

Ya no se oye el murmullo de las aguas
que encantaba a las fuertes arboledas;
bajo ramas que no tienen verdor
han perdido los pájaros su voz;
el crepúsculo está cerca del alba;
apenas nace el sol a nuestros ojos
cuando va a terminar su recorrido;
antes de su final aún nos depara
claridades muy pálidas y breves
a las que llamaremos todo un día.

No se siente ya el céfiro en la aurora
bajo sus nubes de color dorado;
y el rojo del crepúsculo se muere
sobre el agua incolora de la tarde.
El mar está vacío y solitario,
le vemos como un árido desierto
en el cual no hay ni sombra de un esquife;
y con sordo sonido allí en la playa
las olas borrascosas y tardías
no son más que un murmullo quejumbroso.

La oveja que recorre las colinas
a su paso no encuentra hierba alguna;
su cordero ha dejado entre las zarzas
las lanosas guedejas que le visten;
la flauta de la música campestre
ya nunca más alegrará el hayedo
con tonadas de júbilo o de amores;
han cortado la hierba de los campos:
ved cómo acaba un año, ved también
cómo acaba en tristeza nuestra vida.

Es ésta la estación que todo troncha
por la fuerza impetuosa de los vientos;
un aquilón que viene de la tumba
siega también a todo ser viviente;
se desploman entonces por millares
como si fueran esa pluma inútil
que el águila abandona mientras vuela
cuando otras plumas nuevas han nacido
que calientan sus alas otra vez
al acercarse el frío del invierno.

En ese tiempo fue cuando mis ojos
palidecer os vieron y morir,
¡oh tiernos frutos que no quiso Dios
dejar que madurasen a la luz!
A pesar de ser joven, en la tierra
me he convertido ya en un solitario
entre aquellos que son de mi edad misma.
Y cuantas veces llego a preguntarme:
¿Dónde están los que ha amado el corazón?
la mirada se vuelve hacia la hierba.

En aquella colina está su tumba,
bien conocen mis pies este camino;
pero, Señor, su esencia que es divina,
ellos mismos, Señor, ¿están allí?
Hasta las tierras indias tan lejanas
una paloma lleva su mensaje,
y acaba por volver hasta nosotros.
La vela cruza el mar y al fin regresa.
Mas del estrecho espacio que ahora ocupan
jamás puede volver el alma suya.

Pero, ay, cuando los vientos del otoño
silban entre el ramaje ya desnudo,
cuando tiemblan las briznas de la hierba,
cuando oímos la música del pino,
cuando el doblar de la campana oscura»
deja oír sus lamentos funerarios,
en la noche y en medio de los bosques,
a cada viento que levanta el soplo,
a cada ola que muere entre los guijos,
yo pregunto: ¿No sois su voz acaso?

Al menos, si su voz siendo tan pura
es a nuestros sentidos inaudible,
sé que su alma en secreto me murmura
más íntimos acentos todavía.
En unos corazones que dormitan
los recuerdos de antaño al despertar
se agolpan tumultuosos, en tropel,
como unas hojas secas y sin vida
que vuelven a traer esas tormentas
al tronco que las tuvo entre en sus ramas.

Es una madre que maravillada
a sus hijos dispersos para siempre
desde la otra ribera de la vida
tiende brazos que un día los mecieron;
hay besos que florecen en su boca;
sobre el pecho que un día fue su cuna
su corazón a sí vuelve a llamarlos;
hay lágrimas que empañan su sonrisa,
y les dice mil veces su mirada:
¿Es que hay alguien que os ame como yo?

O es acaso una joven desposada
con corona nupcial sobre la frente
que se llevó tan sólo un pensamiento
de lo que era ser joven a la tumba.
Y que, ay, está triste hasta en el cielo,
para volver a ver a aquel que ama,
y retorna hacia él para decirle:
¡Mi tumba está cubierta de verdor!
En esta tierra que es como un desierto,
dime, ¿qué esperas? ¡Yo no estoy contigo!

O es tal vez un amigo de la infancia
que en los días oscuros de desdicha
nos prestó la benigna Providencia
como sostén de nuestro corazón;
ya no está aquí, nuestra alma es como viuda;
sigue los pasos de tan dura prueba
y nos dice movido a compasión:
Amigo, si en tu alma ya rebosa
el júbilo o acaso la aflicción,
¿quién comparte contigo todo eso?

Es la sombra muy pálida de un padre
que murió pronunciando nuestro nombre;
o es tal vez una hermana o un hermano
que anticipan sus pasos a los nuestros.
Bajo el techo de nuestra feliz casa,
con aquel que ahora llora por su ausencia,
¡ay, parece que ayer aún dormían!
Y el corazón no sabe si creer
que el gusano devora en el sepulcro
esta carne que es carne también mía.

O el niño cuya muerte tan cruel
una cuna vacía deja pronto,
y cae de los pechos de su madre
a la helada yacija de la tumba.
Todos aquellos, pues, cuya existencia
se nos arrebató un día u otro,
llevándose una parte de nosotros,
murmuran desde el polvo que los cubre:
¡Oh vosotros que veis aún la luz!
¿os acordáis tal vez de los ausentes?

Ah, sé bien que lloraros es la dicha suprema,
espíritus amados, de quien puede llorar.
Si os olvido me olvido de mí mismo también.
¿Es que no sois acaso como un pecio de mi alma?

A medida que andamos en el viaje sombrío
es más bello el paisaje del pasado feliz.
Y partida por dos se divide nuestra alma,
y la parte mejor pertenece al sepulcro.


Dios benigno, su Dios, oh tú, Dios de tus padres,
tantas veces nombrado por su boca silente,
mira ahora las lágrimas de sus rostros fraternos,
¡oh, recemos por ellos, que nos dieron su amor!


Ellos te suplicaron en su vida tan corta,
sonreían también cuando Tú les heriste;
exclamaron: Bendita sea siempre tu mano.
Oh, Dios, toda esperanza, ¿no les vas a ser fiel?


Y no obstante, ¿por qué este largo silencio?
¿Es que acaso nos han olvidado del todo?
¿Ya no pueden amar? ¡Ah, esa duda te ofende!
¡Oh, Dios mío, Tú que eres todo amor para siempre!


Pero si ellos hablasen al mortal que les llora,
si pudieran decirnos lo dichosos que son,
viviríamos antes lo que Tú nos preparas,
volaríamos antes de tu día hacia ellos.

¿Dónde viven? Di, ¿qué astro ilumina sus ojos
con fulgores perennes y más dulces que el sol?
¿Van acaso a poblar esas islas de luz?
¿O se quedan flotando entre el cielo y nosotros?

¿Es que están anegados en el fuego eternal?
¿Han perdido los dulces nombres de nuestra tierra,
esos nombres de hermana o de amante o de esposa?
¿Por qué a nuestras llamadas no responden jamás?

No es posible, Dios mío, si la gloria celeste
les hubiese borrado los humanos recuerdos,
Tú también nos quitaras su memoria en nosotros;
¿es que en vano vertemos nuestro llanto por ellos?

¡Ah, que se pierda su alma en tu seno divino,
pero que conservemos en su pecho un lugar!
Ya que antaño gozaron de lo que es nuestro júbilo,
sin su dicha jamás vamos a ser felices.

¡Oh, sí, extiende sobre ellos esa mano clemente!
Es verdad que pecaron, pero el cielo es un don.
Y sufrieron también, y ésta es otra inocencia.
Y al amar les selló el perdón de los cielos.

Fueron lo mismo que nosotros somos,
sólo polvo y juguete de los vientos.
Frágiles como siempre son los hombres,
débiles como ha de ser la misma nada.
Si sus pies a menudo tropezaron,
si sus labios pudieron transgredir
algún punto concreto de tu ley,
¡Oh Padre, oh Juez supremo, te lo ruego,
ah, no veas en ellos cómo son,
ve solamente en ellos a ti mismo!

Si remueves el polvo de los cuerpos
el polvo será nada ante tu voz.
Y si alargas la mano hacia la luz
su falsedad te manchará los dedos.
Si tus ojos divinos sondearan
los hombres, las columnas de este mundo
y del cielo verías que retiemblan;
si dijeses un día a la inocencia:
Sube a la altura a defender tu causa,
velarían su rostro tus virtudes.

Pero, Señor, sé bien que Tú posees
una inmortalidad que es algo propio.
Toda la dicha que Tú das a otro
no hace más que aumentar tu propia dicha.
Tú dijiste al sol: brilla sobre el mundo
y la luz se derrama todavía.
Tú dijiste a los tiempos que engendraran,
y dócil a tu voz la eternidad
hizo siglos y siglos por millares,
sin tregua sucediéndose hasta hoy.

Los mundos que Tú quieres restaurar
sin fin rejuvenecen ante ti,
no separas jamás ante tus ojos
el tiempo del pasado y el futuro.
Eres la vida, vives, las edades
que para tus hechuras son distintas,
para ti son iguales, son lo mismo.
Y tus labios jamás han pronunciado
ay, estas tres palabras tan humanas:
que decimos: ayer, hoy y mañana.
¡Oh, Tú, Padre de la naturaleza,
abismo y manantial de todo bien,
nada puede medirse por ti mismo!

Más, ay, no quieras Tú medirte a nada.
¡Oh, divina clemencia, te suplico
que si pesas la nada no te olvides
de echar todo tu peso en la balanza!
¡Oh, suprema virtud, triunfa, pues,
contemplándote a ti en toda virtud,
oh, sí, triunfa al querernos perdonar!

Libellés :

posted by Alfil @ 4:30 AM  
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